Le défi de l’ère numérique : Comment l’Intelligence Artificielle révolutionne-t-elle l’évaluation scolaire ?

Le défi de l'ère numérique : Comment l'Intelligence Artificielle révolutionne-t-elle l'évaluation scolaire ?

Le défi de l’ère numérique : Comment l’Intelligence Artificielle révolutionne-t-elle l’évaluation scolaire ?

Imaginez un monde où les devoirs à la maison ne seraient plus d’aucune utilité. Un monde où les examens écrits seraient remplacés par des discussions orales. Ce scénario qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction est en réalité de plus en plus proche de notre réalité, grâce à l’émergence de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de l’éducation. Explorez avec nous comment l’IA transforme les méthodes d’évaluation traditionnelles et découvrez les nouvelles approches pour évaluer les compétences des étudiants à l’ère du numérique.

L’essor de l’IA dans l’éducation

À Brest, un master de l’université a déjà remplacé le traditionnel mémoire par une soutenance orale d’une heure. C’est une véritable rupture avec les méthodes traditionnelles qui consistaient à rédiger plus d’une centaine de pages à la maison. Aujourd’hui, les étudiants sont invités à analyser et discuter de leurs compétences acquises au cours de leur formation. Cette évolution majeure de l’évaluation est une réponse à l’omniprésence de l’IA dans les travaux écrits.

En effet, en 2024, plus de 80 % des jeunes utilisent une IA pour leurs études, contre 55 % en 2023. Des programmes comme ChatGPT, Copilot ou Gemini sont désormais utilisés pour faire des devoirs, rédiger des résumés et même coder. Et face à cette réalité, les enseignants se demandent comment cohabiter avec ces outils.

IA : Entre aide et triche

La question de la légitimité de l’utilisation de l’IA se pose. Des outils comme Compilatio tentent d’identifier les textes générés par l’IA, mais ils peinent à distinguer l’usage légitime de la triche. De plus, certains étudiants ont déjà trouvé comment contourner ces filtres. Comme le dit Alain Goudey, cadre à Neoma Business School, « un bon prompt suffit à duper l’algorithme ».

Revoir les examens plutôt que les interdire

Plutôt que d’interdire l’IA, certains établissements choisissent de s’adapter. À Neoma, 90 % des enseignants ont été formés à l’IA. Les étudiants peuvent l’utiliser librement, à condition de le signaler. En retour, on leur demande plus d’analyse et de profondeur dans leurs travaux. Les évaluations passent également par des oraux renforcés. L’idée est d’évaluer l’utilisation de l’IA, et non de l’interdire.

De plus, certaines écoles misent sur l’imprévu pour déstabiliser l’IA. En complexifiant ou en simplifiant à l’extrême les consignes, l’IA perd ses repères. De nouveaux types d’évaluations sont mis en place, comme des devoirs sur table ou des feedbacks plus fréquents.

Former les enseignants pour éviter la fracture numérique

La transformation de l’école nécessite une formation adéquate des enseignants à l’IA. Comme le souligne Jacques Fayolle, directeur des Mines de Saint-Étienne, il y a les pionniers, les sceptiques et ceux qu’il faut convaincre. Pour cela, de nombreuses formations à l’IA sont proposées aux enseignants. L’IA peut aussi être un outil précieux pour les enseignants, en les aidant à préparer leurs cours, créer des sujets d’évaluation ou analyser les progrès des étudiants.

Conclusion

L’IA ne signe pas la fin des examens, elle les transforme. Plutôt que de l’interdire, le défi est de mieux évaluer l’usage de l’IA et la capacité des étudiants à l’utiliser de manière efficace et

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