La Reconnaissance Faciale : La Futur Norme Technologique de la France d’ici 2030 ?
Dans un débat national de plus en plus houleux, la technologie de reconnaissance faciale s’installe progressivement et discrètement. Gérald Darmanin, ministre de la Justice, envisage cette technologie non pas comme une option, mais comme une arme incontournable pour combattre la criminalité, en particulier le narcotrafic.
Le Futur de la Reconnaissance Faciale en France
Le 23 mai 2025, sur les ondes de RTL, Darmanin a déclaré qu’il est plus que probable que la reconnaissance faciale devienne une norme dans l’espace public d’ici 2030. Aéroports, rues, zones sensibles – partout où la sécurité est une préoccupation, cette technologie pourrait être utilisée pour identifier les visages en temps réel. Malgré une opinion publique encore majoritairement défavorable, Darmanin assume cette position radicale, qu’il voit comme une réponse directe à la prolifération du narcotrafic en France.
Le Rôle de la Reconnaissance Faciale dans la Lutte Contre le Narcotrafic
La vision de Darmanin est que la France devra s’habituer à l’utilisation de la reconnaissance faciale dans les lieux publics, même si cette idée rebute encore une majorité de Français. L’objectif principal de cette technologie est de lutter contre le narcotrafic, un fléau qui sévit aussi bien dans les grandes villes que dans les zones rurales.
Selon Darmanin, deux mesures peuvent vraiment aider à endiguer ce phénomène. D’une part, l’élimination de l’argent liquide, qui échappe à tout contrôle. D’autre part, l’utilisation massive de la vidéosurveillance couplée à la reconnaissance faciale, pour identifier les criminels instantanément. Cette technologie, dit-il, est une arme redoutable contre les réseaux de drogue et devrait donc être utilisée partout, y compris dans les aéroports.
La Reconnaissance Faciale : Une Technologie Déjà Présente
Il convient de noter que certaines technologies de reconnaissance faciale sont déjà discrètement en usage. L’exemple de Briefcam en est une illustration. Les forces de l’ordre utilisent ce logiciel d’analyse vidéo basé sur l’IA, capable de reconnaître des visages dans une foule, depuis plusieurs années. Bien que la vidéosurveillance algorithmique soit actuellement limitée à des cas spécifiques, tout indique que nous nous dirigeons vers une extension de ses applications.
Darmanin est convaincu que, comme pour les caméras de vidéosurveillance, l’opinion publique finira par changer d’avis. « C’est mon langage de vérité. Si on veut vraiment lutter contre l’insécurité et contre la drogue, il n’y a pas mieux », a-t-il déclaré avec franchise.
Les Défis de la Reconnaissance Faciale
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord. Le Parlement a déjà rejeté une tentative d’ajouter à la loi une mesure visant les messageries chiffrées comme Signal ou Telegram, malgré le soutien du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. La confidentialité reste donc une ligne rouge pour beaucoup.
Malgré cela, Darmanin est convaincu que la demande de sécurité augmentera, et avec elle, l’acceptation de technologies plus intrusives. D’ici 2030, la reconnaissance faciale pourrait bien être la nouvelle norme. Et nous, en tant que citoyens, devrons peut-être apprendre à cohabiter avec un œil numérique omniprésent.
Conclusion
La reconnaissance faciale est une technologie prometteuse qui peut offrir des solutions puissantes aux problèmes de sécurité. Cependant, son adoption généralisée soulève des questions importantes sur la confidentialité et les libertés individuelles. Les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur la façon
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